Mise à jour de la présidente de l’ACTS : Plaidoyer spécifique au travail social
Un élément clé du double mandat de l’ACTS est de promouvoir et de soutenir la profession — et nombre de nos priorités nationales en matière de plaidoyer sont axées là-dessus. Étant donné le nombre de membres qui s’intéressent à ces questions, je voulais prendre le temps de faire le point sur deux sujets de plaidoyer spécifiques au travail social : l’exonération des prêts d’études pour les travailleuses et travailleurs sociaux et l’admissibilité du travail social dans le Régime de soins de santé de la fonction publique.
Exonération des prêts d’études pour les travailleuses et travailleurs sociaux œuvrant dans les zones rurales ou éloignées
Bon nombre d’entre vous sont probablement au courant du plaidoyer de l’ACTS au cours des dernières années pour l’admission des travailleuses et travailleurs sociaux au Programme canadien d’exonération des prêts d’études. Historiquement, le Programme d’exonération des prêts d’études n’admettait que les médecins et infirmières pratiquant dans les localités rurales ou éloignées.
Nous avons le plaisir de vous informer que notre plaidoyer a abouti : ce changement a été inclus dans le programme du Parti libéral (page 13) et a été consolidé en tant qu’initiative gouvernementale par son inclusion dans la lettre de mandat du ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Intégration des personnes handicapées (7e point). Cela signifie que la promesse a été concrétisée et que sa mise en œuvre a été confiée à Emploi et Développement social Canada (EDSC).
Bien que cette nouvelle soit très positive pour la profession, le travail de l’ACTS ne s’arrête pas là : nous communiquons avec l’équipe responsable au sein d’EDSC, qui nous a informés que la prochaine étape sera la consultation des parties prenantes, qui doit commencer cet été.
L’ACTS est sur la liste des consultations et continuera à faire pression pour la mise en œuvre rapide de cette promesse, bien que les représentants du gouvernement aient indiqué que ces types de changements prennent normalement autour de 18 mois après le début des consultations. Nous vous tiendrons informés des développements relatifs à cette initiative.
Régime de soins de santé de la fonction publique : Remboursement des services de travailleuses et travailleurs sociaux
Au début de 2020, en réponse à la pandémie, le gouvernement du Canada (GdC) a annoncé des changements temporaires au Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) afin d’inclure les travailleurs sociaux inscrits (TRI) à la liste de praticiens médicaux dont les services sont remboursables.
L’ACTS a ensuite lancé une campagne de plaidoyer, travaillant à la fois de manière indépendante et dans le cadre de partenariats, pour que ces changements deviennent permanents. Elle a souligné la grave erreur historique que constituait l’omission des services de TSI des prestations remboursables avant la pandémie de COVID-19.
Nos démarches ont donné lieu à une réponse officielle du président de l’Alliance de la fonction publique du Canada, nous informant que des négociations étaient en cours sur un certain nombre de changements potentiels au régime, y compris le niveau de couverture et une liste élargie de professions admissibles.
En effet, l’enquête 2020 du RSSFP a révélé que « les psychologues, les psychothérapeutes et les travailleurs sociaux représentaient le groupe de praticiens de la santé mentale le plus consulté par les membres. Ces praticiens ont également reçu les meilleures notes pour leur utilité pendant la pandémie. »
Nous suivons cette question et continuerons à faire pression chaque fois que possible. Nous vous tiendrons informés des développements.
Ce sont les développements spécifiques à la profession pour le moment, nous avons d’autres fers au feu : par exemple, nous essayons d’obtenir le financement d’une étude nationale sur le secteur du travail social afin de mieux comprendre la profession et de faire des plans pour son avenir. Nous travaillons également avec certains partenaires externes sur la possibilité d’une étude sur les cas de protection de l’enfance afin de proposer éventuellement de meilleures pratiques et des normes.
Comme toujours, si vous avez des questions ou des commentaires, le personnel de l’ACTS est à votre service.
Meilleurs vœux de santé,
Joan Davis-Whelan
Présidente de l’ACTS