Ottawa, Ontario – le 20 décembre 2016 – L'Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) est profondément déçue que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ne soient pas parvenus à un consensus sur le prochain Accord sur la santé, malgré l'offre de fonds supplémentaires dédiés à la santé mentale.
Après avoir essuyé un revers, le gouvernement fédéral a offert de bonifier son offre en ajoutant 11 milliards de dollars sur dix ans aux fins de la santé mentale et des soins à domicile – deux secteurs que les provinces et territoires avaient décrits comme particulièrement importants.
« Nous sommes découragés que les gouvernements n'aient pas pu s'entendre rapidement et nous ne pouvons qu'espérer que le gouvernement fédéral continuera d'offrir ce financement dédié à la santé mentale dans le cadre de ses négociations futures, dit la présidente de l'ACTS, Jan Christianson-Wood. Plus ces négociations traîneront, plus les Canadiens souffriront de l'absence de financement. »
Les discussions d'hier sur l'Accord sur la santé se sont déroulées dans la foulée du dépôt du projet de loi C-37 – une loi visant à faciliter la création de nouveaux sites d'injection supervisés – sans doute en réaction partielle à l'horrible crise des opioïdes qui frappe le Canada. Bien que les décès attribuables à une surdose retiennent davantage l'attention de la population, les Canadiens font face à une myriade d'autres problèmes de santé mentale.
« Il nous faut sans doute agir sans tarder pour contrer la toxicomanie, ajoute Mme Christianson-Wood, mais les Canadiens doivent aussi faire face à d'autres crises : d'Anciens Combattants sont aux prises avec le trouble de stress post-traumatique, la vague des suicides dans les collectivités autochtones et du Nord continue de s'accentuer et la population vieillissante du Canada requiert plus de services de santé mentale qu'auparavant. Le financement dédié proposé aurait pu contribuer grandement à sauver des vies. »
L'ACTS implore les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux d'en arriver à une conclusion rapide des négociations relatives à l'Accord sur la santé, et attend avec impatience la conclusion d'un accord comportant un financement dédié à la santé mentale. « Un financement dédié à long terme permettrait de mettre un terme à la crise en santé mentale du Canada, mais des gens souffrent chaque jour pendant que nous attendons que les désaccords intergouvernementaux prennent fin », conclut Mme Christianson-Wood.
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