Ottawa, Ontario – le 16 juin 2017 – L'Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) salue l'adoption du projet de loi C-16, afin d’ajouter l’identité de genre et l’expression de genre à la liste des motifs de distinction illicite.
« Il s'agit d'une question de droits de la personne », dit la présidente de l'ACTS, Jan Christianson-Wood. « Cette loi était attendue depuis très longtemps. Nous devons nous montrer solidaires des Canadiens transgenres et enchâsser leurs droits. »
Le projet de loi C-16 vient ajouter certaines dispositions à la Loi canadienne sur les droits de la personne, qui rendent illégal de refuser des services, un emploi ou d'autres droits et avantages en fonction de l'identité ou de l'expression d'une identité de genre dans le contexte d'industries réglementées par le gouvernement fédéral. Il protège aussi les Canadiens contre des crimes motivés par des préjugés ou de la haine et fondés sur des facteurs tels que l’identité ou l’expression de genre.
En bref, le projet de loi reconnaît les droits des transgenres comme des droits de la personne et commence à s'attaquer à la discrimination systémique à laquelle sont confrontées les personnes transgenres qui ont à faire face à un taux alarmant de violence et qui sont aux prises avec des niveaux très alarmants de maladie mentale.
« L'adoption du projet de loi C-16 est un point de départ », poursuit Mme Christianson-Wood. « L'ACTS continuera de militer en faveur d'une équité réelle pour les personnes transgenres, bispirituelles, intersexuées, et non-conformes sur le plan de l’identité de genre ou l’expression de leur genre quand il s'agira d'enjeux liés à la sécurité, à l'accès aux soins et aux services et à tous les déterminants sociaux de la santé.»
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