1er décembre 2021 – L’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) se réjouit du dépôt du projet de loi C-4, une mesure législative nouvelle et renforcée qui interdirait la thérapie de conversion pour tous les âges au Canada. Ce projet de loi est la quatrième mesure législative présentée par le gouvernement fédéral dans le but d’interdire la thérapie de conversion et il est le plus complet à ce jour.
En 2018, l’ACTS a publié un énoncé de position condamnant fermement toutes les formes de thérapie de conversion pour tous les âges, qui peuvent prendre de nombreuses formes, mais qui peuvent être définies de façon générale comme toute thérapie visant à changer ou à convertir l’orientation sexuelle, l’expression de genre et l’identité de genre d’une personne. La thérapie de conversion n’est pas fondée sur des données probantes, elle est largement discréditée et elle cause de graves préjudices psychologiques et socioéconomiques.
« Depuis des années, l’ACTS dénonce ouvertement les pratiques dites de “thérapie de conversion” comme étant profondément contraires à l’éthique et nuisibles, et nous sommes ravis que le projet de loi C-4 aille encore plus loin que ses prédécesseurs », a déclaré la présidente de l’ACTS, Joan Davis-Whelan.
En effet, le projet de loi C-4 érigerait en infraction le fait de faire de la publicité, de promouvoir ou de tirer profit d’une thérapie de conversion, ainsi que le fait de sortir un mineur du pays pour suivre une thérapie de conversion à l’étranger. L’ACTS exhorte tous les parlementaires à appuyer le projet de loi C-4, qui vise enfin à mettre fin à ces pratiques abusives et odieuses, afin de protéger et de maintenir rapidement les droits et la dignité des personnes et des collectivités 2ELGBTQ+.
« Nous sommes fiers de nous faire l’écho de l’expérience vécue, des alliés et des défenseurs comme No Conversion Canada et de nombreux autres, en demandant la mise en œuvre rapide de ce projet de loi, a conclu Mme Davis-Whelan. Nous nous attendons à l’appui de tous les partis : la thérapie de conversion n’a pas sa place au Canada. Il est temps d’adopter le projet de loi C-4. »