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OTTAWA —18 février 2021 — L’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) applaudit et félicite le gouvernement du Canada d’avoir choisi de mettre fin à la politique infructueuse des peines minimales obligatoires (PMO) spécifiques aux infractions liées à la drogue en présentant le projet de loi C-22 modifiant le Code criminel et la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
« Les travailleurs sociaux s’attendent à ce que tous les partis soutiennent ce projet pour qu’il devienne rapidement une loi, déclare la présidente de l’ACTS, Mme Joan Davis Whelan. Son adoption signifiera une compréhension unifiée des effets dévastateurs que les peines minimales obligatoires ont eus sur l’aggravation de la crise des opiacés en criminalisant la consommation de substances et la pauvreté, tout en contribuant directement au quasi-doublement du nombre d’autochtones incarcérés au Canada. »
Depuis leur introduction par un précédent gouvernement, l’ACTS a activement plaidé contre les minimums obligatoires spécifiques aux infractions liées à la drogue. L’ACTS a toujours plaidé en faveur de l’élimination des peines minimales obligatoires comme prochaine étape dans l’approche de santé publique de ce gouvernement pour faire face aux problèmes sanitaires, économiques et sociaux les plus difficiles de notre pays.
« Ce gouvernement devrait être applaudi et reconnu pour avoir suivi l’évolution des faits et présenté un projet de loi qui permettra de sauver des vies en adoptant une approche de santé publique face à la toxicomanie au Canada, conclut Mme Davies-Whelan. La prochaine étape pour sauver des vies et aider les gens à se rétablir est de décriminaliser la consommation personnelle de toutes les drogues et nous sommes impatients d’aider le gouvernement du Canada à en faire sa prochaine priorité de santé publique ».
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Fred Phelps, M.Serv.Soc., TSI
Directeur général