L'Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) milite pour l'équité au chapitre de la santé, des services sociaux et de l'économie. De ce fait, l'ACTS se joint à l'Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) et à d'autres organisations nationales pour appuyer, en principe, les propositions de modification fiscales du gouvernement du Canada visant à ce que tous les Canadiens aient à assumer le même taux équitable d'impôt sur le revenu gagné.
Le gouvernement conservateur précédent avait ajouté un certain nombre d'avantages fiscaux, dont le fractionnement du revenu et des comptes d'épargne libres d'impôts (CELI).qui offraient aux Canadiens mieux nantis des occasions d'augmenter leur fortune personnelle. Malgré ces nouveaux avantages, certaines échappatoires fiscales existantes, permettant le déplacement de revenu personnel au sein de structures corporatives sont demeurées inchangées, ce qui pourrait miner l'équité de notre régime fiscal progressiste ayant pour but de répondre aux besoins de l'ensemble des Canadiens.
Dans son budget de 2016, le nouveau gouvernement libéral a éliminé le fractionnement du revenu pour les familles, mais a conservé les avantages liés à l'impôt sur les sociétés. À l'occasion de récents budgets, le gouvernement du Canada s'est engagé à soutenir à long terme les programmes de santé et de services sociaux financés par l'État, incluant des investissements importants à l'appui du logement, des soins à domicile, de la garde d'enfants et du revenu de nos très vulnérables aînés.
« Bien que ces investissements soient loin de livrer une stratégie nationale coordonnée et globale de lutte à la pauvreté », affirme la présidente de l'ACTS, Jan Christianson-Wood, « ils constituent des étapes importantes vers les changements que nous prônons depuis longtemps en ce qui a trait à un leadership national et des investissements dans un Canada plus équitable. »
Des investissements fédéraux accrus requièrent un rééquilibrage équitable du revenu. Cela signifie, dans les termes les plus simples, qu'en vertu de notre régime progressif d'imposition personnel, ceux qui ont les plus hauts revenus seront appelés à contribuer davantage aux services sociaux et de santé dont nous dépendons tous.
« Les travailleurs sociaux sont bien conscients qu'il ne peut pas y avoir de progrès social sans équité économique », ajoute Mme Christianson-Wood. « Pour parvenir à un meilleur Canada pour chacun de nous, il importe que ceux qui sont les plus favorisés économiquement aient à contribuer équitablement à l'atteinte de ces buts.
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Fred Phelps, M. Serv. Soc., TSI
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