Ottawa, le 10 juillet 2020 — L’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS) applaudit l’Association canadienne des chefs de police (ACCP) pour le leadership dont elle fait preuve en recommandant au gouvernement du Canada, de décriminaliser la possession de petites quantités de drogues illicites destinées à la consommation personnelle.
« La reconnaissance par l’ACCP que la consommation de drogues est un problème de santé publique et doit être traitée comme tel montre le leadership nécessaire pour inciter le gouvernement du Canada à opérer un changement complet de paradigme en faveur de la sécurité des vies », déclare la présidente de l’ACCP, Mme Joan Davis-Whelan. « Alors que la pandémie de COVID-19 exacerbe la crise des opiacés, il est impératif que le gouvernement agisse rapidement pour dépénaliser les drogues illégales et réorienter les ressources vers la réduction des risques et la désintoxication. »
En 2018, l’ACTS a publié une déclaration de position soulignant la nécessité d’une approche de santé publique en matière de consommation de drogues, à commencer par la décriminalisation de la consommation personnelle de substances psychotropes.
Au-delà de la décriminalisation, l’ACTS encourage le gouvernement du Canada à respecter son engagement d’éliminer les peines minimales obligatoires spécifiques à la possession de drogues. La crise des opioïdes démontre que la criminalisation ne réduit pas la consommation illégale de substances psychotropes et qu’elle détériore les résultats pour la santé à travers le pays.
L’alternative à la criminalisation est une approche de santé publique fondée sur les principes de la justice sociale, les droits de la personne, l’équité, accompagnée d’un accès équitable à des traitements fondés sur des données probantes et visant les déterminants sous-jacents de la santé
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