De toutes mes expériences comme travailleur social, aucune ne se compare à celle d'avoir été président de l’Association des travailleuses et des travailleurs sociaux. En me remémorant mon mandat (1997-2001), deux expériences se détachent du lot.

La première : les cérémonies d'ouverture de la Conférence mondiale de la Fédération internationale des travailleurs sociaux (FITS) et de l’Association internationale de écoles de service social (AIESS) qui s’est tenue à Montréal à l’été de l’an 2000. Ces cérémonies – un de ces événements plus grands que nature – constituaient le point culminant de nombreuses années de réunions et de solution de problèmes. L’immense salle de conférence était remplie à capacité de travailleuses et travailleurs sociaux de partout dans le monde; nous avons eu droit à une présentation audio-visuelle spectaculaire réalisée par notre planificateur de conférences, Events International Meeting Planners Inc.; les drapeau nationaux de tous les participants ornaient les lieux; on nous a offert un spectacle incroyable, et nous avons eu droit aussi à un discours liminaire inégalé prononcé par Stephen Lewis, avec sa verve caractéristique.

Mon autre souvenir a trait aux voyages que j’ai eu l’occasion d'effectuer, tant au Canada qu’à l’étranger. Au cours de mon mandat de président, j’ai eu l’occasion de me rendre dans chacune des provinces canadiennes et dans les Territoires du Nord-Ouest. Mes fonctions de président de l’ACTS et de directeur de la FITS m’ont aussi permis de visiter plusieurs pays. Grâce à ces voyages j’ai pu réaliser à quel point nous, Canadiens, ne sommes pas conscients du point auquel nous sommes choyés aux plans social, économique et environnemental et j’ai pu réaliser aussi que nous consacrons trop peu de temps à apprécier et à préserver nos acquis.

John Mould